La librairie est morte, vive la... ?

La quoi ?
Le monde de la librairie vit une mutation sans précédent, le commerce électronique et la dématérialisation du livre .
Comment les libraires doivent-ils s'adapter à cette nouvelle donne ?
Si la librairie d'aujourd'hui est morte, alors quelle sera-t-elle demain ?

mardi 6 septembre 2011

Pourquoi la librairie attire-t-elle de moins en moins de clients, 1ère partie : une librairie indépendante, c'est quoi ?

On aurait pu traduire LIQ par Ligue d'Improvisation de Québec car celle-ci existe belle et bien.
Mais la LIQ, c'est aussi le regroupement des Libraires Indépendants du Québec créé en 2007 à Montréal.
Et loin de l'improvisation, plusieurs dizaines de libraires indépendants ont décidé de s'unir pour faire face aux grands groupes de distribution nord américains et ainsi défendre le biblio diversité
S'unir...
Quid de la France ?
Quel est le pendant de la LIQ en France ?
Quel organisme fédère-t-il la majorité des librairies indépendantes françaises ?
Librest et la librairie.com s'en approchent peut-être, mais ne regroupent que 9 librairies de la région parisienne.
A moins que ce ne soit 1001 libraires.com...

Rien n'est moins sûr car l'on a du mal à comprendre si le libraire (et donc le client) dispose d'une logistique centralisée permettant de répondre à ses demandes de plus en plus pressantes et pressées.
Pourtant, cela semble le cas.
Alors quelle différence y-a-t-il entre 1001 libraires.com, Librest... etc. ?
Moi-même libraire et client, j'avoue ne pas vraiment m'y retrouver...
S'unir, disais-je...
Ce que j'ai apprécié en lisant la page Facebook de la LIQ, c'est la clarté des messages et des services.
Mais ce qui, à mes yeux est primordial, est la définition du libraire indépendant, que je n'ai pas trouvé sur les autres sites, sauf celui de Librest. le Qui sommes-nous de 1001 libraires.com n'est pas très explicite, voire technique. Pas très excitant pour le client, donc.

"Je vais être franc et direct : 1001libraires.com est laid et difficile à consulter. La page d’accueil est une sorte de melting pot sans hiérarchie. Lorsque j’atterris là-dessus, je ne sais plus où donner de la tête. Je me croirais dans un bazar", témoignage d'un "cousin" blogueur Dominic Bellavance. Il apporte également une critique constructive du site web québécois.


Pire, j'ai rarement vu de définition du métier de libraire sur les sites web de chacun d'eux, sauf exception (Payot). Est-ce donc une évidence ?
Pourtant, poser la question dans votre entourage et vous verrez que souvent, libraire et bibliothécaire sont souvent confondus...

Je vous renvoie donc aux pages Facebook de la LIQ et de Rue des libraires.com, tant elles sont claires sur le rôle de la librairie indépendante garante de la diversité mais claires aussi sur les services et la communication, puisque qu'elle publie un magazine bimestriel d'information : Le libraire.
Vous remarquerez que le livre numérique est bien mis en avant.

Peut-on penser que la librairie indépendante n'attire plus à cause de son manque d'identité ?
Et si, libraires indépendants de France, nous communiquions aux clients notre rôle dans le paysage du livre en France, et ce avec humour, dynamisme et enthousiasme ?
Se donner une réelle identité est la première marche vers la reconnaissance...
Définir ses valeurs, et réfléchir à un marketing éthique et culturel pour défendre et marquer SA différence.
A quand la page FB de 1001 libraires.com ?
Si les comportements du client s'orientent vers le consom'acteur, maitre de ses choix, alors il serait bien venu de se donner une identité forte et de la communiquer en masse.

Buy books different !

Vincent

1 commentaire:

  1. J'aime beaucoup les LIQ, ils sont péchus et sympas. La synergie est plus facile à 80 entreprises déjà engagées dans une démarche de communication, commerciale, d'échange et de collaboration concrète et de longue date à travers Le libraire (cf lelibraire.org ) La multitude et l'hétérogénéité du tissu de libraires en France forme une situation très différente. Les regroupements à dynamique commerciale comme le GLBD sont un exemple à suivre, mais 100 adhérents potentiels et 3000, ce n'est pas la même chose...

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